Il n’y a rien de magique là-dedans, tous les événements ici sont réalistes, même s’ils ne sont pas tous crédibles.
Il était une fois un prince, son roi-père mourut et le garçon fut forcé de monter sur le trône. Il ne voulait pas de ça, il aurait grandi comme tous les enfants, en jouant avec des amis, et non avec des ministres, des réunions, des lois et c'est tout. Mais le chapeau de Monomakh est lourd, c'est pourquoi le petit Matt a dû apprendre la sagesse du gouvernement.
Il rêvait vraiment que tout serait juste, que tout le monde serait heureux, que le pays prospérerait et que les gens souriraient, mais ensuite les voisins, trois à la fois, déclarèrent la guerre au petit roi (un parallèle avec l'histoire de la Pologne). Je devais participer. Soudain, il s'est avéré que la guerre n'est pas un jeu de guerre, ce n'est pas du tout de l'héroïsme ou du génie, mais au contraire, de la confusion, de la peur, des ordres stupides, des soldats tourmentés qui ont perdu tout courage et un énorme trou dans l'économie.
En général, c'est une histoire politisée sur les guerres en Europe, car après la première guerre, la suivante a commencé, Matish a dû chercher des alliés, et les alliés sont tous très médiocres, on ne peut pas faire entièrement confiance n'importe qui. Et ce serait bien si cela ne concernait que les forces extérieures, mais dans leur propre État, il n'y a pas d'accord entre les camarades : les ministres rament pour eux-mêmes, le peuple se rebelle, il n'y a pas assez d'argent.
Que faire ? L'élément le plus inhabituel de tout le récit apparaît sur scène : une tribu africaine, à un faible stade de développement, mais très gentille et humaine, et possédant également d'innombrables trésors, vient en Europe pour aider Matt.Un geste tellement avant-gardiste pour une œuvre écrite dans les années 20 en Europe.
Le personnage principal, le roi Matt, n'est en aucun cas représenté ici comme le seul Dartagnan en blouse blanche parmi une meute de chiens affamés, oh non ! C'est lui-même qui est responsable de ce chaos : c'est lui qui a voté des lois stupides, c'est lui qui n'a pas voulu écouter les conseils des ministres et s'est lancé dans des aventures.
Ce n’est vraiment pas un conte de fées. Sans miracles et sans fioritures. Sans division entre le bien et le mal et sans triomphe du bien. Et grâce à cela, il y a tellement de choses à penser. Sur la structure complexe de la société, de la politique, de l'économie. À quel point il est difficile, voire impossible, de plaire à tout le monde. Les bonnes intentions ne mèneront pas nécessairement à de grands résultats.
Il n’y a aucun message ici selon lequel les enfants sont meilleurs que nous, les adultes, et s’ils gouvernaient, le monde n’en bénéficierait que. Non, bien au contraire : les enfants doivent rester des enfants et ne pas résoudre les problèmes des adultes.
Un travail pas très simple, mais profond et multiforme. Osez-le ?
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